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"Groucha ou le jeu du cercle, un conte prodigieux",
libre adaptation du "Cercle de craie caucasien" de Bertolt Brecht par Anne-Violaine Taconet.
Dans un Caucase imaginaire, l'insurrection gronde aux portes du palais. Prise de panique, la femme du gouverneur s'enfuit, abandonnant son enfant.
Groucha, une fille de cuisine, le recueille et vivra avec lui, au fil des années, des aventures tantôt comiques tantôt tragiques.
Comment la naïve Groucha parviendra-t-elle à franchir tous les obstacles ?
Comment les aristocrates au pouvoir vont ils exiger qu'elle rende l'héritier du trône?
Comment un certain juge Azdak va-t-il parvenir à se rendre maître de la situation ?
Présentée en mars 2023 au théâtre de la Gobinière à Orvault.
Cinq comédiennes et comédiens liront tour à tour cinq poèmes narratifs, extraits des
recueils Odes et Ballades (1825), et Les Orientales (1829), œuvres de Victor Hugo jeune.
La mise en voix des poèmes sera assurée par l’une ou l’un des lecteurs, soutenu(e) par les
quatre autres qui en deviendront l’orchestre, le cœur vibrant. Les textes se présentent
comme de petites scènes de théâtre à la tonalité tragique.
Ce travail est destiné à des élèves de collège ou lycée, mais également au tout public.
Un professeur doctoral et imprévisible, une bonne dangereusement complice, une élève pas si naïve qu’on ne pourrait le croire, tel est le trio des personnages qui composent La leçon, la pièce la plus jouée de Ionesco, maître de l’absurde.
Dans une version qui se veut contemporaine, j’ai privilégié un jeu stylisé, des costumes hauts en couleur, et des accessoires conçus pour exprimer la satire de l’institution scolaire.
Les jeux de langage, les déplacements incongrus, et la gestuelle déjantée de la première partie suscitent le rire, quand la deuxième se transforme en farce macabre et précipite le spectateur dans l’effroi, tant le jeu de massacre auquel il assiste est réglé comme un implacable rituel.
Anne-Violaine Taconet | Metteuse en scène
Pièce en un acte dont les thèmes majeurs sont l’argent et les sentiments. Ayant passé sa convalescence dans son château de province, Lucidor, jeune parisien fortuné, est tombé amoureux d’Angélique, la fille de la concierge ; craignant qu’elle ne l’aime que pour son argent, il met donc en place un terrible stratagème.
La scénographie, les costumes et les accessoires n’ont pas pour objectif de restituer la réalité d’une époque, mais peuvent évoquer de manière fantaisiste un passé plus ou moins lointain, laissant libre cours à l’imagination du spectateur.
En scindant l’espace en deux, j’ai voulu mettre en exergue le monde du château d’un côté et celui de la domesticité de l’autre, afin de faire apparaître les rapports de classe et les relations familiales dans toute leur cruauté, cela, sans jamais abandonner la comédie.
Au-delà des différences sociales, la question fondamentale de la sincérité en amour, posée par la pièce reste intemporelle.
Anne-Violaine Taconet | Metteuse en scène
Du siècle passé à nos jours, au gré des évènements politiques, des modes et des musiques, une salle de bal observe les rencontres qui se jouent et se dansent.
Anne-Violaine Taconet | Metteuse en scène
Un couple de nouveaux riches rentre chez lui après un dîner. L’occasion pour eux de régler leurs comptes.
Dans cette guerre des sexes dérisoire et comique il est difficile de nommer un vainqueur. Mais c’est
aussi l’occasion de dévoiler le snobisme et les ridicules d’une classe sociale cynique et gâtée par
la vie.
Ici tout le travail repose sur le talent des comédiens, et la volonté de les faire jouer dans des contextes décalés (appartements, terrasses, médiathèque...) qui aident les spectateurs à regarder les protagonistes avec une distance amusée.
Anne-Violaine Taconet | Metteuse en scène
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